Le NFC est une technologie d’échange d’informations sans fil présent sur la majorité des mobiles modernes. Elle permet notamment de faire des paiements sans contact, d’effectuer la lecture des tags ou encore de se servir de son mobile en tant que carte de transport/fidélité.
Débarquée dans nos régions il y a plus ou moins 9 ans, la technologie s’est rapidement répandue. Même si aujourd’hui elle est démocratisée, elle demeure peu connue auprès du grand public. Découvrons tout ce qu’il y a à savoir sur ce type de Bluetooth optimisé qu’est le NFC.
Qu’est-ce que la technologie NFC ?
Le NFC (en anglais « Near Field Communication ») est une technologie de communication sans fil marchant à courte portée. Grâce au NFC, vous pourrez échanger des données à une distance courte, pouvant aller jusqu’à près de dix centimètres. Technologie de communication sans fil à courte distance, le NFC se révèle être une version optimisée des incontournables puces RFID, se servant de la norme ISO/CEI 14443.
Vous l’aurez compris, via cette technologie, vous pourrez échanger des données, mais pas uniquement. De nos jours, l’usage principal du NFC est le paiement sans contact. Le principal point fort de cette norme sans fil est qu’elle ne demande pas d’appairage, au contraire du Bluetooth.
Qu’est-ce qu’un tag NFC ?
Un tag NFC marche un peu de la même façon que le flash code, plus communément appelé Qr Code (que vous devez prendre en photo pour avoir des renseignements via une connexion internet). Or, avec le NFC, vous n’avez pas besoin de prendre de photo et d’utiliser une connexion Internet. En effet, avec la technologie NFC, les tags (ressemblant à d’étiquettes électroniques) donnent la possibilité d’avoir accès à des données vous intéressant via un simple rapprochement d’un smartphone à proximité d’une de ces étiquettes. Les tags, que vous pouvez programmer sur le web, ont également le point fort d’être des cibles passives : faits d’une puce et d’une antenne, ils marchent sans aucune alimentation.
Les différents modes
Le NFC peut marcher de trois façons : le mode émulation de cartes (paiement sans contact), le mode lecteur (pour lire des tags) et le mode peer-to-peer pour échanger des données.
1. Le mode lecteur : un simple lecteur de carte sans contact
Avec le mode lecteur, le mobile se transforme en un lecteur sans contact lorsqu’il est mis non loin (souvent moins de dix centimètres) d’un tag NFC (étiquette RFID). Concernant les utilisations des tags NFC, elles sont quasiment illimitées. On peut s’en servir notamment sur des abris bus, des monuments, des véhicules, des produits de luxe ou encore sur des médicaments dans le but de procéder à l’authentification de leur origine.
Quand il est en mode lecteur (actif), le NFC permet la communication en concevant un champ magnétique. Dans le domaine du transport ou le secteur du contrôle d’accès, un tag « passif » apposé sur le lecteur existant offre la possibilité à l’utilisateur de procéder à la validation de son accès via horodatage sûr et sécurisé. Le système NFC va conserver la preuve d’accès et par conséquent le titre de transport dans l’application.
2. Le mode émulation de carte : une carte à puce sans contact
Dans ce qui est dit passif, le mobile marche comme une carte à puce sans contact et sans aucune pile. On peut se servir de la carte SIM dans le but de stocker des informations chiffrées. Les applications sont nombreuses avec ce mode : paiement sans contact, billet de transport, couponing, contrôle d’accès ou encore gestion de points de fidélité dans un commerce.
Une application NFC sur un mobile ou n’importe quel autre équipement grand public peut se servir d’autres fonctions que la communication NFC. Ainsi, l’accès à des fonctions comme l’écran ou encore des applications nécessite une source d’énergie interne, une batterie ou une quelconque autre alimentation.
Sachez que le mode émulation de carte peut également marcher sur un mobile NFC où la batterie est vide ou manquante, s’il n’y a que la communication NFC qui est nécessaire par rapport à l’application. Cela est notamment possible avec des applications de billetterie, la communication NFC étant possible avec un mobile non allumé ou une batterie à plat.
3. Le mode peer-to-peer
Voici un mode permettant l’échange rapide entre deux systèmes dotés de la technologie NFC. Par exemple, on peut se servir de ce mode dans le but d’échanger des clichés, vidéos et autres contenus d’un mobile en direction d’une tablette. Le mobile peut se changer en télécommande domotique – afin de prendre le contrôle d’équipements dans une habitation ou encore pour déverrouiller les portes d’un véhicule.
Le seul petit point faible se situe au niveau de la communication en mode pair-à-pair. En effet, cette dernière se révèle être nettement plus lente par rapport aux modes classiques lecteur/émulation de carte. La raison ? La gestion d’un protocole plus poussé, nécessaire à la distribution des fonctions entre les deux appareils NFC.
Au niveau des usages, ce mode peut servir à l’initiation de passerelles avec d’autres technologies offrant la possibilité d’effectuer des transferts d’informations à des débits numériques supérieurs par rapport à ceux du NFC (comme par exemple le Bluetooth, le Wi-Fi ou encore le Wi-Fi Direct). Utilisations possibles : effectuer des appairages, des transferts de cartes de visite, des clichés, des vidéos, des sous ou encore des tickets.
NFC ou Flashcode QR ?
Pour le NFC, que Hit-Tracking propose :
- Portée : seulement quelques centimètres (20 maximum) ;
- Usage : très simple, la lecture se faisant quasiment automatiquement quand le mobile est près du tag ;
- Rapidité de lecture : très rapide (seulement quelques fractions de seconde) ;
- Compatibilité : plutôt faible mais en progression continue ;
- Et enfin, mode de diffusion : afin qu’un support soit « sans contact », il est nécessaire de lui appliquer un tag. Ce tag est très simplement configurable et applicable.
Pour le Flashcode QR :
- Portée : des mètres voire dizaines de mètres (selon la taille du code) ;
- Usage : moins facile que pour un tag NFC puisqu’il faut installer une application spécifique sur son mobile pour lire du flashcode ;
- Rapidité de lecture : rapide mais peut présenter des problèmes selon la luminosité, la distance au code ou encore la personnalisation (par rapport au logo, à la couleur etc.)
- Compatibilité : grande (la totalité des smartphones) ;
- Et enfin, mode de diffusion : impression simple du visuel du code, il n’y a pas plus simple !
Différence entre iBeacon et NFC
La finalité majeure de ces deux technologies ? L’échange automatique et à distance d’informations. Néanmoins, la différence majeure entre le NFC et l’iBeacon demeure au niveau de l’usage. Effectivement, l’iBeacon permet d’effectuer du « Push marketing », ce qui veut dire que l’utilisateur a directement les données sur son mobile (via des notifications), sans devoir faire une action volontaire afin de les avoir.
La technologie NFC pour sa part offre la possibilité d’effectuer du « pull marketing » et demande que l’utilisateur soit à proximité du tag NFC afin d’obtenir les renseignements présents. Concernant la distance minimum d’échange des informations, elle va de quelques centimètres (NFC) à quelques dizaines de mètres (iBeacon).
Différence entre NFC et RFID
La différence majeure entre la RFID et le NFC se situe au niveau de la technologie NFC. Effectivement, cette dernière offre un transfert de données restreint. Concernant la technologie NFC, elle marche à faible distance (uniquement quelques centimètres) contre plusieurs mètres (RFID).
Avantages des NFC et aspect sécuritaire
Le NFC offre une centralisation de multiples services existants, directement dans votre main avec votre mobile. Elle offre surtout une grande facilité d’usage par rapport à d’autres technologies.
Le NFC est une option sûre et robuste. Les tags passifs NFC, c’est avant tout une mémoire mêlée à une antenne, avec quelquefois un processeur permettant la gestion de la communication ainsi que la cryptographie. Les tags peuvent être sécurisés via un cryptage des informations, une vérification de leur intégrité mais également en prévenant l’arrachage du tag.
- Le cryptage des renseignements : les informations peuvent être conservées et cryptées dans la mémoire du tag. C’est au lecteur d’effectuer le décryptage avec l’application. Un cryptage à la volée des renseignements est également possible par le tag, s’il y a transmission avec des applications de diverses natures. Dans ce cas, le tag devra posséder un processeur cryptographique.
- L’intégrité des informations : afin de vérifier qu’il n’y ait pas eu une modification des données ou que le tag n’a pas été changé par un faux, sachez qu’il y a des schémas de vérification d’intégrité, se basant sur une signature sûre et fiable (comme par exemple la signature) et/ou une vérification d’intégrité au moyen d’un service Internet.
- Et enfin, l’anti-arrachage : dans le but de prévenir l’arrachage, les tags peuvent être scellés de façon définitive (non conductrice évidemment) dans l’élément tagué, et peuvent également être dotés de systèmes d’autodestruction s’il y a arrachage physique. Ces éléments sont nommés « anti-tearing ».
Quelle utilisation pour Hit-Tracking ?
Les tags NFC sont utilisés pour gérer le matériel et le petit outillage qui sont souvent assujettis au vol et à la perte, ce qui engendre plus ou moins de frais en fonction du nombre d’outils. Ces pertes et vols peuvent monter à des milliers voire des dizaines de milliers d’euros par mois.
Avec notre solution, placez tout simplement un tag NFC (sous forme d’étiquette ou de cable colson) sur l’outillage. Ensuite, dès que l’outil doit être utilisé ou déplacé, les ouvriers scannent le tag. Ainsi, cela donne une position à l’outil sur une carte pour un contrôle simple et rapide de l’activité mais aussi de la disponibilité des outils.